☀️ bulle à l’EJCAM #2
C’est officiel. La députée écoféministe Sandrine Rousseau prendra la tête de la NUPES dès novembre, quelques semaines seulement après l’annonce du décès soudain de Jean-Luc Mélenchon, emporté par un cancer foudroyant. Une nomination soudaine au scrutin gagné d’avance, après l’écartement d’Adrien Quatennens de la France Insoumise.
Une vie en vert
Bien connue des réseaux sociaux, notamment Twitter, l’économiste de profession Sandrine Rousseau fait partie des figures de proue du mouvement Europe Écologie Les Verts. Parti qu’elle quitte en 2017 après l’affaire Taupin, avant de le réintégrer en 2020 en vue des présidentielles. Figure de lutte contre les violences faites aux femmes, elle soutient vivement l’égalité des sexes depuis la naissance du mouvement #MeToo.
Radicale dans ses idées
Réputée pour ses prises de positions radicales, la députée de la 9e circonscription de Paris se veut « fidèle successeure » de Jean-Luc Mélenchon. « Je veux continuer là où la gauche s’est arrêtée », a-t-elle partagé sur son compte Twitter, largement soutenue par nombre de politiques et militants de gauche.
Les projets qu’elle souhaite porter à la présidence de la NUPES portent bien évidemment sur la protection de l’environnement et la protection des femmes. Mais également sur la lutte contre le racisme et la chasse. Elle se veut pour le suicide assisté, marquée par celui de sa mère il y a dix ans, la revalorisation des salaires et la réduction du temps de travail. Habituée des polémiques, ses détracteurs espèrent bien que son « délit de non partage des tâches domestiques » et sa position sur le barbecue seront largement débattus à l’Assemblée.
À l’heure actuelle, c’est l’affaire Bayou qui semble au cœur de ses préoccupations, et à juste titre. Sandrine Rousseau devrait prendre ses fonctions le 7 novembre prochain selon un communiqué de la NUPES. La première réunion du parti sous sa présidence devrait se dérouler autour d’un barbecue écolo — végan bien évidemment.