« Magical DoReMi : à la recherche des apprenties sorcières » : le retour tant attendu de mes sorcières préférées ❤

baburu 🍥 #1

Voilà. J’ai (enfin) vu Magical DoReMi : à la recherche des apprenties sorcières (◕‿◕)♡ Je l’attendais depuis siiiii longtemps ! o(≧▽≦)o

⚠️ Attention ⚠️

Non, il ne s’agit pas d’une “suite” : on ne verra pas Doremi, jeune étudiante maladroite s’empiffrant de bons gros steaks aux pauses déjeuners, entourée de ses amies Sophie (Aiko), Emilie (Haruki), Mindy (Momoko) et Loulou (Onpu). sniff —- (-ω-、)

Pour la petite histoire…

Magical DoReMi : à la recherche des apprenties sorcières (en japonais : 魔女見習いをさがして, réalisé par Haruka Kamatani & Junichi Sato, 2020) est le dernier long-métrage d’animation produit par Toei Animation à l’occasion du vingtième anniversaire de la série animée Magical DoReMi (1999-2005).

Le film, en projet depuis 2016, a été maintes et maintes fois retardé à cause de la pandémie de Covid-19, pour enfin sortir en salle au Japon à l’automne 2020. Pour marquer le coup, Toei Animation a voulu se concentrer sur différentes problématiques que rencontrent les femmes japonaises dans leur vie quotidienne. Le film a d’ailleurs été salué pour son exploration des joies de la vie à l’âge adulte à travers le souvenir de l’enfance, d’où cette dualité entre le monde des adultes et celui des enfants… Pari réussi, raté ? Allons voir ! (⌒_⌒;)

© Toei Animation, Haruka Kamatani & Junichi Sato, 2020.

Mais alors, de quoi ça parle ? なに ??( ̄▽ ̄*)ゞ

Trois jeunes femmes (Sora, Mire et Reika) ont toutes grandi en regardant la série Magical DoReMi. Elles se rencontrent par (le plus grand des) hasard(s) dans le jardin de la bâtisse qui a inspiré l’un des décors de leur série préférée. Elles vivent chacune un moment charnière de leur existence où elles doivent faire face à de grandes difficultés qui les mèneront à faire des choix décisifs. Malheureusement (ou non ?), la magie à laquelle elles croyaient durant leur enfance n’est pas forcément là pour les aider…

© Toei Animation, Haruka Kamatani & Junichi Sato, 2020.

On suit donc, non sans émotion, les aventures de ces héroïnes qu’on aura appris à connaître en une heure à peine, qui apprendront petit à petit à se connaître et à surmonter les épreuves de la vie grâce au fabuleux pouvoir de l’amitié et de Magical DoReMi (bien sûr). En effet, leur adoration de la série va même jusque dans leurs effets personnels, chacune transportant avec elle une bille magique, issue du merchandising de la série. Celles-ci seront d’une importance presque capitale dans le développement de l’intrigue.

© Toei Animation, Haruka Kamatani & Junichi Sato, 2020.

Présentation des personnages 🌸

  • Sora Nagase est une étudiante de 22 ans dont les parents la poussent à devenir enseignante. Elle prend à cœur à aider les élèves en difficulté malgré les doutes.
  • Mire Yoshizuki est employée d’une grande entreprise japonaise de 27 ans, souvent en conflit avec ses supérieurs dans le cadre d’un projet concernant le commerce équitable.
  • Reika Kawatani est une freeter (expression japonaise désignant les employés précaires cumulant les jobs à temps partiels et/ou enchainent les emplois à durée courte) de 20 ans au passé familial trouble et au petit ami qu’elle n’arrive pas à quitter.
© Toei Animation, Haruka Kamatani & Junichi Sato, 2020.

Alors, qu’est-ce que j’en pense ? (・・ ) ?

Belle animation, belle musique (des OST au top !), qui allie composition originale et inspiration d’époque ! 🙂

Malgré la dimension presque enfantine et simplette du synopsis, il se dégage un certain charme dans cette redécouverte de Magical DoReMi. Les héroïnes, qui réalisent une sorte de pèlerinage à travers différents décors de la série, ne sont pas sans rappeler la manière qu’un enfant a, les étoiles plein les yeux, de découvrir Disneyland pour la première fois. C’est ainsi qu’elles abordent les difficultés face à une vie finalement parfaitement banale. Après tout, on est si heureux(se) de retrouver nos sorcières préférées.

© Toei Animation, Haruka Kamatani & Junichi Sato, 2020.
© Toei Animation, Haruka Kamatani & Junichi Sato, 2020.

Néanmoins, la moindre référence à la série originelle prouve bien qu’il faut avoir les bases pour comprendre ne serait-ce que l’intrigue principale. Tout (absolument TOUT) est prétexte à évoquer Magical DoReMi.

Il faut dire que Magical DoReMi : à la recherche des apprenties sorcières est avant tout un film qui s’adresse aux fans (inconditionnels ?) de la série et qui sauront apprécier tout ce qui caractérisait si bien Magical DoReMi, se remémorant cette sensation perdue d’être devant sa petite télévision cathodique à attendre le prochain épisode de leur série préférée. Sinon, pas moyen d’apprécier concrètement le film à sa juste valeur. 🤷‍♀️

© Toei Animation, Haruka Kamatani & Junichi Sato, 2020.
© Toei Animation, Haruka Kamatani & Junichi Sato, 2020.

Invoquant à la fois un certain sentiment de nostalgie et celui d’une “désillusion” caractéristique de la vie adulte, où la fiction s’effrite face à la réalité, on prend joie à redécouvrir le Japon fantasmé, se frottant au Japon à la fois moderne et encore très traditionaliste, aux héroïnes magiques et attachantes. Les épreuves que vivent Mire, Sora et Reika délivre un message qui oscille entre le pouvoir de la magie et de l’amitié (libre à vous de décider lequel est le plus efficace).

© Toei Animation, Haruka Kamatani & Junichi Sato, 2020.

Magie, pas magie ? Qu’importe, tant que l’on y croit.

© Toei Animation, Haruka Kamatani & Junichi Sato, 2020.

Un film un peu trop cucul la praline, certes, mais sans que cela dérange réellement le fan incontesté de Doremi et ses amies, certainement ravi(e) de se remémorer le dessin animé de son enfance. J’ai passé un super bon moment, riche en émotions ! (´。• ω •。`) ♡

L’humour reste, quant à lui, fidèle à l’œuvre originelle (Reika face à son steak, Reika arguant qu’elle est “la petite fille la plus malheureuse du moooooonde”). Absurde, illogique, excessif. Drôle.

© Toei Animation, Haruka Kamatani & Junichi Sato, 2020.

La conclusion, poétique et teintée de magie, digne d’un épisode de Magical DoReMi, rattrape l’apparente légèreté des 60 premières minutes.

Une bonne petite madeleine de Proust pour un(e) fan nostalgique, en somme.

“Il faut croire en la magie. Elle existe en chacun de nous.” sniff —- ・゚・(。>ω<。)・゚・

© Toei Animation, Haruka Kamatani & Junichi Sato, 2020.

Magical DoReMi : à la recherche des apprenties sorcières, Haruka Kamatani & Junichi Sato, Toei Animation, 2020. En salle en France en juin 2022.

NB : Je m’attarderai plus longtemps sur la franchise Magical DoReMi dans un prochain épisode de baburu 🍥 😉


baburu 🍥 (“bulle” en japonais) explore la singularité de la culture populaire nippone, des mangas aux contes et légendes en passant par le cinéma, la musique… baburu 🍥 est un billet sans retour pour le pays du soleil levant ! 🛫

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